QPN 2021, Histoire(s)
Le festival QPN s’attache chaque année à révéler la vitalité et à défendre la diversité des écritures photographiques au travers d’expositions. Pour son 25e anniversaire, le festival QPN engage une thématique autour de la notion d'histoire, jouant de sa possible polysémie pour en proposer des déclinaisons variées.
- Du vendredi 22 octobre 2021 au dimanche 21 novembre 2021
- Lundi : 13:00 - 18:00
- Mardi : 13:00 - 18:00
- Mercredi : 13:00 - 18:00
- Jeudi : 13:00 - 18:00
- Vendredi : 13:00 - 18:00
- Samedi : 13:00 - 18:00
- Dimanche : 13:00 - 18:00
L'avis de la rédaction
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Année après année, la QPN s’impose comme le rendez-vous incontournable de la photo à Nantes. Le mieux, c’est d’entrer par la petite porte ici ou là, dans l’un des nombreux lieux d’exposition. Point fort à L’Atelier, comme chaque année. Rendez-vous aussi Passage Sainte-Croix, Galeries Confluence, Gaïa, Hasy (Le Pouliguen), Maison régionale de l’architecture, Atelier Alain Le Bras, Espace 18, Médiathèque Jacques Demy pour une quinzaine d’expositions qui font se rencontrer les histoires individuelles à la grande Histoire. Des expos qui se nourrissent les unes les autres et composent un paysage photographique sensible.
Aude Moisan
Crédit photos : Passage Sainte-Croix / L’Effacement © Ayesta Bression
L'interview
Passionné de photographie, Hervé Marchand est aujourd’hui directeur du festival QPN. L’ex Quinzaine Photographique Nantaise dure maintenant un mois. Elle multiplie les expositions et connaît un succès grandissant. L’occasion était belle de demander à son programmateur de zoomer sur quelques spots nantais.
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Nantais pur beurre ou Nantais d’adoption ?
Je suis né à Nantes mais ma famille est originaire de Nort-sur-Erdre. Je suis arrivé à Nantes pour le lycée, pensionnaire à Clémenceau, ensuite la fac en Cité-U et depuis résident nantais à temps-plein.
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Une Nantaise ou un Nantais célèbre ?
Un contemporain, Philippe Katerine, on a joué au football ensemble sous le maillot d’une équipe connue de ses seuls joueurs, les Rubis Men, bien que farouche et honorable compétiteur, cela n’a pas contribué
à sa notoriété.
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En quoi Nantes est-elle une ville étonnante ?
C’est une ville qui a une forte capacité d’évolution et qui se réinvente sans cesse.
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Si Nantes était un livre ?
Un livre d’images ! Le En l’état de Franck Gérard, chroniqueur d’ici et d’ailleurs.
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Si Nantes était une couleur ?
Une couleur indécise et qui varierait, entre le bleu, le vert, le gris.
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Le lieu nantais le plus inspirant pour une photo ?
La pointe extrême de l’île de Nantes, un petit Finistère, une avancée vers la mer !
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Un bar pour refaire le monde ?
Au chien stupide, 4 rue des Carmélites.
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Une bonne table entre potes ?
Barons perchés (22 quai de Versailles), justement, une table tenu par un pote !
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Votre spécialité locale favorite ?
Des huîtres avec tout ce qui va bien avec : le pain, le beurre et le Muscadet.
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Votre quartier préféré ?
Le mien bien qu’il n’ait rien d’incroyable, Beaulieu pointe est.
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Un endroit pour rêver ?
Un bout de parc, un coin d’eau, le CRAPA, tout près de chez moi.
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Votre jardin secret ?
Au bout de mon balcon, 1 m2 de verdure, personne ne peut y aller, c’est trop petit !
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Une bonne raison de vivre à Nantes ?
Il y a un fleuve, une rivière et la mer est au bout du fleuve… pas loin.
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Une bonne raison de quitter Nantes ?
La frénésie de constructions.
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Une escapade dans le 44 ?
La forêt de Touffou, elle est pas trop grande et a un drôle de nom !
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Crédit photos : Portrait © Paul Demare