Un pin parasol, peut vivre des centaines d'années, voire plus si aucun événement ne vient perturber sa vie, ce qui n'arrive malheureusement que rarement sur notre Terre ! face aux aléas climatiques et environnementaux, il peut vivre environ 250 ans. À partir de cette donnée, l'artiste a projeté en sculpture le diamètre que pourrait atteindre cet arbre à l'issue de sa vie.
Invités à intervenir au pied de plusieurs arbres à Nantes, les artistes réalisent deux sculptures en pierre, verre et terre en relation avec chacun des arbres, et créent une fiction archéologue déidée à la graine, s'inspirant des symboles et des croyances qu'on leur porte.
C'est justement sur l'un de ces Magnolias que le duo nantais d'artistes-designers Barreau Charbonnet imagine un dispositif hybride, mi-chemin, mi belvédère. Escalier symétrique à volées doubles et montées divergentes qui permet au public de sentir et d'admirer les fleurs et les fruits du houppier, avec la Loire en toile de fond.
Pour la rénovation des collections botaniques du Massif armoricain, facette méconnue mais essentielle du Jardin des plantes de Nantes, la Direction nature et jardins de la ville et Le Voyage à Nantes ont sollicité Fabrice Hyber pour une œuvre totémique. L'Homme de bois, sculpture de 6,09 m de haut, réinterpètre la silhouette de L'Homme de Bessines, œuvre emblématique de l'artiste.
Réalisée entièrement en bois, tel un organisme vivant, puissant et intrusif, et composée d'énormes branches qui s'entremêlent et s'étendent dans un mouvement dynamique, la sculpture est tout aussi merveilleuse que terrifiante.
En clin d'œil à ce nom peu commun, l'artiste imagine une quarantaine de ferronneries intégrant l'apparition de primates, mais également de volutes, de feuilles et autres éléments ornements faisant référence à la ferronerie d'art.
Lieu : Les Jardins d'Arcadie de la Visitation, Nantes
Art contemporain
Le train fantôme
Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize illustrent de manière joyeuse et jubilatoire une notion qui leur est chère : le métissage des cultures, qu'ils ont retrouvé à Nantes à travers différents symboles.
Danbs un bassin de pierre conçu sur mesure pour l'alcôve de l'édifice, Claire Tabouret intègre Deux Baigneuses qui emprunte le thème du bain cher à l'histoire de l'art.
Pour Le Voyage à Nantes, Séverine Hubard a été invitée à concevoir une sculpture pour un arbre monumental, un Pin radiata d'environ 80 ans et 20 m de hauteur, situé aux abords du Miroir d'eau, face au Château des ducs de Bretagne.
Ce pin semble avoir défié les lois de la gravité en poussant à l'horizontale. Dans un geste sculptural puissant et d'une apparente simplicité, Max Coulon vient l'enserrer d'une main gigantesque, taillée directement dans un tronc de Séquoia.