Un restaurant qui n’a eu aucun mal à trouver ses marques, et pour cause Jérémy Guivarch a officié durant 6 ans au Baco Saveurs (vendu) et a été suivi par une partie de ses aficionados. Et ceux qui le découvre rue de Bel Air, gazouillent en s’essuyant le coin de la bouche, tout heureux de goûter une cuisine généreuse dictée par des produits frais, de saisons, sublimés sans trop d’artifice. Ici, les produits sont en effet respectés, pas juste superposés ou juxtaposés, et sont cuisinés ensemble pour secouer le palais avec du 100% fait maison. Résultat : on ne s’interdit pas le beurre, les goûts sont concentrés et les convives saucent les plats jusqu’à la dernière lichette. Dernières précisions, Gwaien est le nom breton d’Audierne, une ville entre terre et mer, près de la pointe du Raz, cernée de terres maraîchères et d’élevage, où le chef retrouve ses racines et puise la vigueur de son inspiration. Un excellent rapport qualité/prix.
C'est quoi ? Un coffee shop à l'anglo-saxone avec tout ce qui va avec. Pourquoi y aller ? On vient ici pour le petit-déjeuner, pour déjeuner, pour un café ou une patisserie. Emmanuelle et Marlyse ont ouvert en août ce lieu ou tout est fait maison "sauf les glaces et la pate feuilletée". On commande au comptoir puis on se régale des tartes, bagels ou sandwichs du jour. Le meilleur étant peut-être pour le dessert avec cheesecakes, cookies, muffins accompagnés d'un café fraichement torréfié.
Plaisir d’amour, dit-on, ne dure qu’un moment. Alors que dire de L’instant ? Qu’on y passe, justement, un bon moment, dans une rue, hélas, trop longtemps en manque de bonnes tables. Sylvain Le Bras et son épouse ne manquent pas d’appétit et c’est tant mieux. Après L’instant gourmand, ils proposent, ici, une seconde adresse… gourmande. Accueil chaleureux et service efficace. La carte évolue (bien sûr) avec les saisons. Le menu du soir change tous les mois et celui du midi toutes les semaines, preuve s’il en est que les habitués ont déjà repéré l’adresse. La carte privilégie les produits locaux : carpaccio de St-Jacques et sa julienne de mangue, lieu jaune et son écrasé de topinambours ou filet mignon de sanglier avec ses panais rôtis au beurre noisette… Et des desserts forcément gourmands. Par Toutatis, voilà un “bistrot sans étiquette” qui a de la tenue.
Le Muutch est un restaurant chaleureux à Vertou, avec une décoration végétale. On sirote un cocktail, partage une pizza entre amis sur la terrasse extérieure. Des concerts pop-rock et des humoristes viennent régulièrement assurer le show.
Vous avez envie de découvrir une adresse qui fait le buzz ou vous voulez manger simple et sain mais créatif. Dans les deux cas, allez chez Sain dont la cuisine du marché fait merveille. De bons produits du terroir, entre terre et mer avec un penchant pour le circuit court, une cuisine de saison et toujours cette pointe de créativité qui sublime le plat. Poireaux carbonara, pavé de merlu/risotto 100% céleri/cumbava/salicorne, moelleux amande-citron/pêche de vigne... Et le bon petit vin qui va bien. Avec un excellent rapport qualité-prix. Et si vous allez à Rennes, l’équivalent, c’est Fezi (42 avenue Sergent Maginot).
Un nom qui sonne comme une torgnole mais surtout un néo-bistro. Ouvert en juillet dernier par deux amis, Léo en cuisine et Maximilien en salle, ayant envie d’en découdre avec le monde de la restauration (après un passage à L’Instinct Gourmand, La Poissonnerie et pas que…). Leur objectif : vous en coller une, avec des recettes qui reflètent la philosophie maison. Du vif, de l’inventif, du simple et du naturel. Alors, on accepte de filer avec eux la métaphore pour une formule du midi à prix modique, toujours composée d’un plat végétarien, d’une viande et d’un poisson (changeant chaque semaine) ou un menu du soir plus travaillé. Et pas besoin de filer votre futal pour goûter au jeu de textures d’un chèvre au cerfeuil, tuile de sarrasin et carotte jaune au citron confit ou d’un églefin, far au sarrasin, blette au jus (corsé) de crevettes grises. Incontestablement une affaire où l’on retourne. Il est conseillé de réserver, le bouche à oreille fonctionne très bien !
Ça n’est pas un Burger King qui a remplacé le Quick de la Place Graslin mais une brasserie qui joue la carte monde. Le décor (signé Where is Brian ?) vous en met plein la vue en multipliant les ambiances à grand renfort de statuettes et jarres. Si la salle de l’entrée a de quoi impressionner sur deux niveaux, c’est un peu chargé dans la salle attenante du rez-de-chaussée (la moquette !).
À la carte, l’Italie avec antipasti, bar à mozza, pizzas et pastas. Un grill avec de belles pièces de bœuf, de porc ibérique, d’agneau ou de volailles. Les cuissons étaient réussies mais déception avec les frites maison servies froides et molles. Bar à huîtres, trois poissons, salades corner et fajitas pour compléter.
Serveurs prévenants et tarifs qui font le grand écart entre la pizza à 9,50 € et la côte de bœuf à 59 € (pour deux).
Classique parmi les classiques, l’adresse est sagement gardée par les habitués qui reviennent comme à la maison dans cette discrète crêperie. La carte joue la tradition et la présentation, la simplicité, mais les cuissons sont parfaites. Les pommes – vraiment – caramélisées se marient bien avec l’andouille en galette ou en crêpe dessert. On s’y régale aussi de crêpes gourmandes : caramel au beurre salé maison. Le must : orange confite avec ou sans chocolat (maison).
Pour les amateurs de burgers, on court au Glouton, à Vertou. On conseille le Vorace : viande de bœuf, chèvre fermier, poivrons confits, poitrine grillée et mayo maison. Le chef Steven Arnaud a décroché la deuxième place en finale régionale durant La Coupe de France du Burger !
Pourquoi y aller ?
Tenu par un vieux de la vieille, Mauricette fait partie de ces adresses idéales pour une pause déjeuner décontractée et un rapport qualité/prix qui ne pique pas le porte-monnaie. On y retourne le soir, à l’heure de l’apéritif, pour y retrouver une ambiance conviviale et bon enfant.