Voici un coffee-shop au kitsch anglais assumé ! Ouvert dès 10h (pour les affamés), c’est l’endroit idéal pour profiter du soleil matinal avec vue sur Loire. Les plats se prennent “à la carte” et la cuisine home-made assume les quantités réduites pour éviter le gaspillage. L’offre est généreuse : du traditionnel english breakfast (avec saucisse laquée à l’érable et haricots à la tomate) à la salade du chef couronnée d’un œuf pochée, en passant par le bun au pull pork, il faudrait revenir pour tout essayer. En guise d’entremet, ne manquez pas le légendaire sticky toffee pudding, un gâteau aux dattes nappé de caramel au beurre salé, servi tiède avec une boule de glace vanille, ou encore le shortbread millionnaire, sablé avec une couche de caramel mou et une ganache au chocolat. Pour finir sur une touche rafraîchissante : l’Elton Musk, un dessert qui marie un coulis de fraises, de la meringue croquante et une crème fouettée onctueuse avec un pesto maison. Le tout accompagné d’une carte des boissons honorable (signée La Route des
comptoirs) avec des saveurs rares – un sobacha sarrasin breton vanille ou un rooibos cerise-framboise. 25 € par personne en moyenne (boisson, plat chaud, dessert)
Un bijou de cantine japonaise, près de Talensac, où l’on mange rapidement, équilibré et bon ! Dès l’entrée, de petites ardoises et des livres disposés ça et là (mangas, livres de recettes, romans nippons) captent l’attention des convives. Tandis qu’une succession de tsukemonos, donburi, onigiris… les entraînent dans une exquise découverte de la street-food japonaise (ici point de sushis ou makis). L’espace microscopique bleu pâle et bleu Klein tout en longueur (enfilade de tables, comptoir) dispose également de petites alcôves où l’on se déchausse. Menu Teishoku (découverte) le week-end (réservation conseillée). Accueil chaleureux précédant un service efficace.
Peut-être vous souvenez-vous de l'époque où Firoella vendait les cafés de sa famille, les Guiducci, toréfacteurs italiens. Près du Quai de Versailles, une salle sous des voûtes en pierre… un enchantement. Aujourd'hui, c'est son fils Jonas qui en a fait un véritable restaurant. On y mêle la gastronomie nantaise et italienne. Une trattoria exceptionnelle pour une cuisine à la fois simple, authentique et savoureuse. Une ambiance familiale forcément conviviale. Un paradis pour les gourmets. Un faible pour la cave qui met en avant une sélection de vins bios.
Gagner La Mare aux oiseaux, c’est prendre la route de la Brière pour l’île de Fedrun et laisser derrière soi ce qui nous accompagnait. Le chef Éric Guerin a sublimé la nature en aménageant le jardin du restaurant qu’il a peuplé d’oiseaux. On s’y sent ailleurs et vite chez soi. C’est comme un lieu de rêve ou une parenthèse enchantée pour vivre une expérience. À la carte, une cuisine créative et inventive dans laquelle le chef étoilé réinterprète son terroir. Le must, c’est de rester dormir.
Lieu : 223 rue du Chef de l’Île, 44720, Saint-Joachim
Bistrot
Au Père Peinard
Au père peinard, c’est la convivialité et la simplicité d’une cuisine bistrot et d’un bar à bières au sein d’un espace intérieur de 200m2 et d'une grande terrasse exposée plein sud.
C'est quoi ? Le 1, c'est la conjugaison de la brasserie et du restaurant gastronomique imaginée par le chef de l'Atlantide et le directeur de la Cigale. Pourquoi y aller ? À deux pas du centre-ville dans ce quartier de l'île de Nantes, le 1 est une valeur sûre. Qualité des produits, justesse des cuissons pour une cuisine légèrement créative. Aussi intéressante sur le poisson que sur la viande, la carte propose aussi des tapas "en finger food". Il faut dire que ce lieu urbain chic est ouvert en continu et qu'il est agréable pour y boire un verre à toute heure.
Un restaurant hors des sentiers battus composé de petits coins et recoins, où l’on découvre une cuisine de simplicité cachant une obsession monomaniaque pour le choix et la qualité des ingrédients, combinée à la justesse des cuissons. Le chef d’orchestre de cette exigence ? C’est Caradec, qui vous asticote les papilles avec de bons petits plats bien troussés et peu chers. Bref, une adresse de confiance, qui séduit aussi par son ambiance « bon enfant ».
Lieu : 124 Boulevard des pas enchantés, 44230, Saint-Sébastien-sur-Loire
Gastronomie
Maison Baron-Lefèvre
Treize ans déjà qu'Isabelle et Jean-Charles Baron ont ouvert leur restaurant du Champ de Mars. Une valeur sûre que l'on retrouve volontiers, comme un retour aux sources, à la tradition, à la maison. La rénovation de l'ancien entrepôt maraîcher des années 30 fait toujours son effet avec sa verrière et sa structure métallique. La carte réserve toujours la même bonne place à la cuisine du terroir et aux légumes cultivés au jardin du restaurant. La cuisine est celle d'une brasserie traditionnelle gastronomique avec des plats devenus des classiques de la maison. Le chef les décline au fil des saisons : carpaccio de Saint-Jacques marinées, bar en croûte de sel levé devant les convives, fricassée de rognons de veau, civet de lièvre traditionnel… Et pourquoi pas un Paris-Brest pour terminer !
Vacarme fait du bruit et c’est une adresse où l’on se presse à toute heure. Petit-déjeuner le matin, menu inspiré à midi, goûter, assiettes à partager le soir et café toute la journée, le lieu séduit par sa simplicité et l’accueil de l’équipe. Une cuisine généreuse de plats revisités avec une pointe d’originalité, des vins triés sur le volet et une belle carte de cafés typés. Cave, café, bistro, salon de thé… Tout ça dans la convivialité, à deux pas des Galeries Lafayette. Tarifs modérés.
À Trentemoult, la Civelle a toujours fait partie du paysage. Le restaurant traditionnel a su se mettre au goût du jour sans perdre son âme. Parler de quatre salles et quatre ambiances est réducteur puisqu’il y a la terrasse. Et quelle terrasse, les pieds dans l’eau ou presque avec vue sur le port, Nantes et l’estuaire. Dans l’assiette, une cuisine ancrée dans son terroir à partir de produits frais et de saison.