Le Select
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Un nom qui sonne comme une torgnole mais surtout un néo-bistro. Ouvert en juillet dernier par deux amis, Léo en cuisine et Maximilien en salle, ayant envie d’en découdre avec le monde de la restauration (après un passage à L’Instinct Gourmand, La Poissonnerie et pas que…). Leur objectif : vous en coller une, avec des recettes qui reflètent la philosophie maison. Du vif, de l’inventif, du simple et du naturel. Alors, on accepte de filer avec eux la métaphore pour une formule du midi à prix modique, toujours composée d’un plat végétarien, d’une viande et d’un poisson (changeant chaque semaine) ou un menu du soir plus travaillé. Et pas besoin de filer votre futal pour goûter au jeu de textures d’un chèvre au cerfeuil, tuile de sarrasin et carotte jaune au citron confit ou d’un églefin, far au sarrasin, blette au jus (corsé) de crevettes grises. Incontestablement une affaire où l’on retourne. Il est conseillé de réserver, le bouche à oreille fonctionne très bien !
C'est quoi ? Un restaurant face à la mer à St Nazaire. Pourquoi y aller ? Au coucher du soleil, la vue est imprenable. Au-delà, c'est un restaurant à l'accueil convivial pour une carte simple sur laquelle on retrouve des produits frais. Duo de l'océan du moment, bar cuit sur sa peau ou tartare de bœuf thaï ...De quoi passer un bon moment à un prix raisonnable.
Mia Nonna qui signifie “ma grand-mère” est une trattoria-épicerie où l’on goûte de bons petits plats goûteux et généreux comme ceux préparés par les grands-mères italiennes (le clan des mamma). On y trouve également une sélection des produits de toutes les régions de la botte : Burrata des Pouilles, saucisson de Calabre, Provolone du Piémont…
“Pour une fois, vous serez contents de déguster et d’en baver”, telle est l’accroche de Maison Bagarre qui est tout sauf le temple de la violence. Un restaurant bistronomique qui décline la carte de la simplicité à l’accueil et dans l’assiette. Charlotte, la cheffe, sélectionne de bons produits de saison pour des assiettes qui savent surprendre. Velouté de chou-fleur rôti (champignon, citron, focaccia aillée, sarrasin) ou maquereau (riz bambou, noix de coco, gingembre, citronnelle). Puis salsifis rôtis (lentilles, orange, pécan) ou pêche du jour, porc confit sumac… Un faible pour les plats végétariens qui n’ont rien de triste. Brownie, cookie, pecan pie en dessert.
Dans le superbe écrin vert du Jardin des Plantes, ce bistrot offre une belle terrasse relax bien à l’écart de l’effervescence urbaine. Vue à 360 degrés sur le jardin, autant dire que les tables sont prises d’assaut et qu’il est essentiel de réserver car se retrouver à l’intérieur n’est pas du tout la même chose. Bonne adresse du midi (fermé le soir) pour une cuisine simple et abordable. Coup de chaud fréquent dans le service aux pics d’affluence. Ouvert le dimanche, ce qui est suffisamment rare pour le préciser.
C’est un jeune chef qui a (déjà) de solides convictions : « Un repas doit être un moment de plaisir mais aussi de convivialité ». Ce qui l’amène à bousculer les codes de la restauration : « Lorsqu’on partage un même plat, comme on le fait en famille, on oublie son portable et il se passe quelque chose… »
Parce qu’il est né dans la région, qu’il est passé dans quelques grandes maisons (L’Hermitage, le Castel Marie-Louise…), Erwan Noblet garde le goût des produits d’ici. Gastronomie ou bistronomie ? Pour lui, le débat n’est pas là : « Nous avons la chance d’avoir de superbes produits. Retrouvons simplement le plaisir de les partager. »
Avec au poste de pilotage Alexandre Pichard et Valentin Maillet (tous deux ex-Castel Marie-Louise à La Baule), on se dirige les yeux fermés vers cette irrésistible adresse de la rue Léon Blum. Pour une poignée d’euros, vous goûterez des assiettes créatives à la fois singulières et inspirées qui ne recueillent que des impressions positives ! Un lieu qui, dans un décor chaleureux (soins apportés à la déco de la table), irradie une audacieuse sensibilité, en harmonie avec sa jeune équipe (50 ans à eux deux !).
Un restaurant qui n’a eu aucun mal à trouver ses marques, et pour cause Jérémy Guivarch a officié durant 6 ans au Baco Saveurs (vendu) et a été suivi par une partie de ses aficionados. Et ceux qui le découvre rue de Bel Air, gazouillent en s’essuyant le coin de la bouche, tout heureux de goûter une cuisine généreuse dictée par des produits frais, de saisons, sublimés sans trop d’artifice. Ici, les produits sont en effet respectés, pas juste superposés ou juxtaposés, et sont cuisinés ensemble pour secouer le palais avec du 100% fait maison. Résultat : on ne s’interdit pas le beurre, les goûts sont concentrés et les convives saucent les plats jusqu’à la dernière lichette. Dernières précisions, Gwaien est le nom breton d’Audierne, une ville entre terre et mer, près de la pointe du Raz, cernée de terres maraîchères et d’élevage, où le chef retrouve ses racines et puise la vigueur de son inspiration. Un excellent rapport qualité/prix.
Vous avez envie de découvrir une adresse qui fait le buzz ou vous voulez manger simple et sain mais créatif. Dans les deux cas, allez chez Sain dont la cuisine du marché fait merveille. De bons produits du terroir, entre terre et mer avec un penchant pour le circuit court, une cuisine de saison et toujours cette pointe de créativité qui sublime le plat. Poireaux carbonara, pavé de merlu/risotto 100% céleri/cumbava/salicorne, moelleux amande-citron/pêche de vigne... Et le bon petit vin qui va bien. Avec un excellent rapport qualité-prix. Et si vous allez à Rennes, l’équivalent, c’est Fezi (42 avenue Sergent Maginot).