“Pour une fois, vous serez contents de déguster et d’en baver”, telle est l’accroche de Maison Bagarre qui est tout sauf le temple de la violence. Un restaurant bistronomique qui décline la carte de la simplicité à l’accueil et dans l’assiette. Charlotte, la cheffe, sélectionne de bons produits de saison pour des assiettes qui savent surprendre. Velouté de chou-fleur rôti (champignon, citron, focaccia aillée, sarrasin) ou maquereau (riz bambou, noix de coco, gingembre, citronnelle). Puis salsifis rôtis (lentilles, orange, pécan) ou pêche du jour, porc confit sumac… Un faible pour les plats végétariens qui n’ont rien de triste. Brownie, cookie, pecan pie en dessert.
Produits du terroir
Près de l’océan, Le Maelo propose une cuisine raffinée grâce à sa cave à maturation pour la viande. Pour accompagner les plats, le restaurant met en avant les crus du vignoble nantais.
# Henri Pasquet
Lieu : 65 avenue Président Roosevelt, 44250, Saint-Brévin-les-Pins
Bistrot
Monsieur Machin
C’est quoi ?
Le nouvel établissement des anciens patrons de L’Hurluberlu.
Pourquoi y aller ?
En rejoignant le cœur du Bouffay, les deux (jeunes) patrons n’ont rien perdu de leur bonne humeur. Ce bar brasserie fait évidemment dans le concert et la soirée mix, mais il propose une formule déjeuner dont on saluera le rapport qualité/prix. En plus du Burger Machin, on peut compter sur un plat du jour généreux que l’on commandera les yeux fermés.
C'est quoi ? Une bonne adresse de vrai bistro comme on les aime qui anime déjà tout un quartier. Pourquoi y aller ? Près de Saint-Donatien, presque à l'angle de la rue Desaix et la rue du Général Buat, on entre dans une double salle par une petite porte. On sait déjà qu'on cultive ici le sens de l'accueil. C'est un bistrot moderne qui grouille de monde. Car on aime se retrouver ici pour déguster de bons petits plats du jour. Une cuisine familiale, généreuse, mijotée qui n'exclut pas une pointe de créativité, à un prix imabattable. Excellents desserts !
Un restaurant qui n’a eu aucun mal à trouver ses marques, et pour cause Jérémy Guivarch a officié durant 6 ans au Baco Saveurs (vendu) et a été suivi par une partie de ses aficionados. Et ceux qui le découvre rue de Bel Air, gazouillent en s’essuyant le coin de la bouche, tout heureux de goûter une cuisine généreuse dictée par des produits frais, de saisons, sublimés sans trop d’artifice. Ici, les produits sont en effet respectés, pas juste superposés ou juxtaposés, et sont cuisinés ensemble pour secouer le palais avec du 100% fait maison. Résultat : on ne s’interdit pas le beurre, les goûts sont concentrés et les convives saucent les plats jusqu’à la dernière lichette. Dernières précisions, Gwaien est le nom breton d’Audierne, une ville entre terre et mer, près de la pointe du Raz, cernée de terres maraîchères et d’élevage, où le chef retrouve ses racines et puise la vigueur de son inspiration. Un excellent rapport qualité/prix.
C'est quoi ? Un coffee shop à l'anglo-saxone avec tout ce qui va avec. Pourquoi y aller ? On vient ici pour le petit-déjeuner, pour déjeuner, pour un café ou une patisserie. Emmanuelle et Marlyse ont ouvert en août ce lieu ou tout est fait maison "sauf les glaces et la pate feuilletée". On commande au comptoir puis on se régale des tartes, bagels ou sandwichs du jour. Le meilleur étant peut-être pour le dessert avec cheesecakes, cookies, muffins accompagnés d'un café fraichement torréfié.
Plaisir d’amour, dit-on, ne dure qu’un moment. Alors que dire de L’instant ? Qu’on y passe, justement, un bon moment, dans une rue, hélas, trop longtemps en manque de bonnes tables. Sylvain Le Bras et son épouse ne manquent pas d’appétit et c’est tant mieux. Après L’instant gourmand, ils proposent, ici, une seconde adresse… gourmande. Accueil chaleureux et service efficace. La carte évolue (bien sûr) avec les saisons. Le menu du soir change tous les mois et celui du midi toutes les semaines, preuve s’il en est que les habitués ont déjà repéré l’adresse. La carte privilégie les produits locaux : carpaccio de St-Jacques et sa julienne de mangue, lieu jaune et son écrasé de topinambours ou filet mignon de sanglier avec ses panais rôtis au beurre noisette… Et des desserts forcément gourmands. Par Toutatis, voilà un “bistrot sans étiquette” qui a de la tenue.
Le Muutch est un restaurant chaleureux à Vertou, avec une décoration végétale. On sirote un cocktail, partage une pizza entre amis sur la terrasse extérieure. Des concerts pop-rock et des humoristes viennent régulièrement assurer le show.
Vous avez envie de découvrir une adresse qui fait le buzz ou vous voulez manger simple et sain mais créatif. Dans les deux cas, allez chez Sain dont la cuisine du marché fait merveille. De bons produits du terroir, entre terre et mer avec un penchant pour le circuit court, une cuisine de saison et toujours cette pointe de créativité qui sublime le plat. Poireaux carbonara, pavé de merlu/risotto 100% céleri/cumbava/salicorne, moelleux amande-citron/pêche de vigne... Et le bon petit vin qui va bien. Avec un excellent rapport qualité-prix. Et si vous allez à Rennes, l’équivalent, c’est Fezi (42 avenue Sergent Maginot).
Un nom qui sonne comme une torgnole mais surtout un néo-bistro. Ouvert en juillet dernier par deux amis, Léo en cuisine et Maximilien en salle, ayant envie d’en découdre avec le monde de la restauration (après un passage à L’Instinct Gourmand, La Poissonnerie et pas que…). Leur objectif : vous en coller une, avec des recettes qui reflètent la philosophie maison. Du vif, de l’inventif, du simple et du naturel. Alors, on accepte de filer avec eux la métaphore pour une formule du midi à prix modique, toujours composée d’un plat végétarien, d’une viande et d’un poisson (changeant chaque semaine) ou un menu du soir plus travaillé. Et pas besoin de filer votre futal pour goûter au jeu de textures d’un chèvre au cerfeuil, tuile de sarrasin et carotte jaune au citron confit ou d’un églefin, far au sarrasin, blette au jus (corsé) de crevettes grises. Incontestablement une affaire où l’on retourne. Il est conseillé de réserver, le bouche à oreille fonctionne très bien !