Univerciné britannique

Une tendance se dessine-t-elle dans la programmation cette année ?

Elle se caractérise comme tous les ans par une grande diversité tant au niveau des thématiques traitées que des genres de films. Parmi les sept inédits, nous aurons un biopic historique, un thriller, une comédie loufoque, un drame romantique, un film social, un film musical… Nous avons également veillé à ce que chaque nation et région des îles britanniques soit représentée, de l’Irlande à l’Écosse en passant par les Cornouailles ou le Pays de Galles.
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Comment se porte le cinéma britannique ? De ce côté-ci de la Manche, on identifie surtout Ken Loach…

Il est pourtant loin de se cantonner aux films sociaux ! C’est un cinéma dynamique mais qui tend à s’internationaliser. Beaucoup des films que nous montrons sont en réalité des coproductions qui font travailler des équipes internationales. C’est aussi un cinéma inquiet à l’heure du Brexit car beaucoup de productions bénéficient de fonds européens. Les réalisateurs britanniques indépendants regardent l’avenir avec anxiété.
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Trois films coups de cœur ?

The Keeper, qui raconte l’histoire vraie d’un ancien SS devenu l’un des meilleurs gardiens de but qu’ait connu Manchester United. Extra Ordinary, une parodie complètement loufoque de film d’horreur proche des Monty Python. Nae Pasaran, un magnifique documentaire engagé sur le refus des ouvriers écossais de Rolls-Royce de réparer les moteurs des avions utilisés par le régime de Pinochet après le coup d’État de 1974. 

 Propos recueillis par Matthieu Chauveau
Crédit photos : The Keeper © SquareOne