Ze Soirée

Qu’est-ce qui a fait le succès de la Compagnie du Café Théâtre ?
Je crois que c’est à la fois le lieu, l’accueil de l’équipe qui m’entoure et le succès des artistes. Toutes ces têtes d’affiche qui viennent ici en création. Cette soirée qu’on monte au Zénith, c’est une première fois dans l’histoire d’un café-théâtre.

Comment passe-t-on du lieu intime de la Compagnie au Zénith ?
On essaie de reconstituer une ambiance intime avec un décor d’appartement d’artiste. Sinon, c’est la première fois que je produis, écris et met en scène quelque chose d’aussi énorme que cette soirée. C’est 9 mois de travail. Qu’il y ait une captation télé par TMC, c’est génial.

Quelles sont les bonnes surprises de Ze soirée ?
On a créé un confessionnal, reconstitué un dressing. L’idée, c’est de se lâcher et raconter des anecdotes. On a écrit des sketchs, il y aura donc de l’inédit avec des créations pures. Bien sûr, dans une ambiance super festive car le public fait vraiment partie de la fête.

Quel est votre meilleur souvenir de ces 20 premières années ?
C’est le jour où Anne Roumanoff a franchi le vieux portail en 2000 ou 2001. Je tremblais de joie tellement j’étais heureuse. Depuis 20 ans, on ne présente à la compagnie que des gens que j’aime et avec qui j’ai des souvenirs de malade.

Comment fait-on pour ne pas prendre la grosse tête quand on arrive au Zénith avec tous ces artistes ?
Je suis entouré de gens qui ont des ego, alors moi je peux rester dans l’humilité. C’est tellement de travail que je ne suis pas là pour me la raconter. Le Zénith, c’est plein de possibilités et, à 20 ans, on a le droit de se lâcher et de tout se permettre.