Festival Univerciné russe 2020
Univerciné russe, ce sont des invités et plus de 20 films, souvent inédits, longs métrages de fiction contemporains, mais aussi courts métrages, documentaires, films de patrimoine, jeune public. Une sélection qui explore les genres et les époques pour nous faire découvrir de l'intérieur, en riant, en pleurant, la société russe.
- Mardi 4 Février 2020 à 19h00
- Mercredi 5 Février 2020 à 13h55
- Jeudi 6 Février 2020 à 14h00
- Vendredi 7 Février 2020 à 13h55
- Samedi 8 Février 2020 à 14h00
- Dimanche 9 Février 2020 à 11h00
- Lundi 10 Février 2020 à 14h00
44000 Nantes
L'interview
Pendant sept jours au Katorza, l’Univerciné russe nous plonge dans un cinéma riche et diversifié, beaucoup moins élitiste que l’idée qu’on s’en fait parfois à travers les films distribués en France.
Rencontre avec Macha Milliard, directrice du festival.
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Quels sont les temps forts de l’Univerciné russe 2020 ?
La soirée d’ouverture, avec Divorçons ! d’Anna Parmas, comédie de mœurs qui revisite sur un mode un peu décalé les relations femmes-hommes. Celle de clôture, avec Texto, un thriller de Klim Chipenko, réalisateur de talent et à succès qui sera présent. Le film donne à réfléchir sur la place prise par les nouvelles technologies dans le monde actuel, il devrait plaire à un large public !
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Vous êtes partenaires du festival parisien «Quand les Russes»...
Oui, il présente deux films contemporains inédits : Le Cygne de cristal de Daria Jouk (présente avec aussi l’un des acteurs, Iouri Borissov) et Les Van Gogh de Sergueï Livnev. Il propose également des films de patrimoine : les comédies soviétiques Attention, automobile et Les Méandres du succès ainsi que La Petite Vera, une œuvre emblématique de la Pérestroïka. L’équipe du festival vient à Nantes avec quelques personnalités, dont certainement la spationaute Claudie Haigneré le samedi soir !
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La production cinématographique russe est importante et variée, même si cela ne se reflète pas nécessairement dans les films qui passent les frontières. C’est justement l’une des raisons d’être de notre festival : rendre compte de cette riche diversité. L’État investit toujours beaucoup dans le cinéma – c’est une constante dans l’histoire du pays –, même si certains cinéastes peuvent refuser d’avoir recours à ce financement. Enfin, bien que le marché soit largement dominé par le cinéma américain, la part des films russes est loin d’être négligeable dans les salles en Russie : autour de 20%.
Interview Matthieu Chauveau
Crédit photos : Le Cygne de cristal / DR