A Cure for Life
Lockhart, jeune cadre ambitieux, est lancé sur la trace de son patron disparu dans un mystérieux centre de bien-être en Suisse. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients. Alors qu’on lui diagnostique le même mal qui habite l’ensemble des pensionnaires, Lockhart n’a plus d’autres choix que de se soumettre à l’étrange traitement délivré par le centre… la Cure.
De Gore Verbinski, avec Dane DeHaan, Mia Goth, Jason Isaacs, 2h27, USA, Allemagne
Horaires du 23 au 29 Avril
L'avis de la rédaction
Le pitch? Un des actionnaires de la société de finances dans laquelle il travaille s’est retiré dans une mystérieuse clinique en Suisse : Lockhart est chargé d’aller le rechercher…
Verdict Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes) revient au film d’épouvante après son adaptation américaine de the Ring. Si c’est un ambitieux travail visuel plein de prestigieuses références (de Hitchcock à Kubrick, en passant par Polanski), on peine cependant à s’intéresser à cette histoire interminable et inutilement alambiquée.
L.K
L'interview
Un physique à la DiCaprio et une vulnérabilité évidente l’ont révélé au public, de Chronicle à Life en passant par Amazing Spider-man. 2017 pourrait bien être son année puisqu’après le thriller d’épouvante de Gore Verbinski (Pirates des Caraïbes), il sera le héros du nouveau Luc Besson, Valerian et la Cité des mille planètes.
Vous avez la réputation de bien vous préparer pour vos rôles ; vous aviez ainsi pris 12 kg pour interpréter James Dean. Comment avez-vous abordé celui-ci ?
C’est nécessaire pour moi de préparer mes rôles afin d’arriver avec plus de confiance sur le tournage. Là, je me suis surtout posé la question de savoir ce que c’était d’être un jeune homme travaillant dans la finance à Wall Street. C’est un rythme intensif, il donne 100 % de sa personne pour la seule chose qui l’intéresse : un gain personnel de richesse et de pouvoir. Ce métier qu’il exerce m’a donné une idée précise du personnage.
Que pensez-vous de lui ?
Il s’agissait d’avoir de l’empathie pour lui, mais pas trop. Ainsi, vous pourriez aussi bien avoir envie de boire une bière avec lui que de lui foutre votre main sur la gueule.
Quel souvenir gardez-vous de votre immersion dans la cuve d’eau ?
C’était une des scènes les plus intenses, deux semaines de tournage juste pour cette séquence. J’étais attaché par des câbles et tenu par des filins pour garder le corps horizontal, immergé totalement dans l’eau avec juste un tube d’oxygène. J’aime les défis mais j’ai du mal à imaginer que Gore aurait pu aller plus loin que ça.
Pouvez-vous nous dire un mot sur Valérian que vous venez de tourner avec Luc Besson ?
C’est une grande chance de participer à un tel projet. Luc Besson a rêvé toute sa vie de réaliser ce film et il était vraiment passionné. Comme pour A Cure for life, c’était original et très excitant. Surtout, il n’y a pas beaucoup de propositions comme ces deux films-là et ils m’ont permis en plus, d’interpréter des personnages complètement différents.
Propos recueillis par Laurence Kempf