Avant sa fermeture pour travaux, le Muséum souhaite dévoiler au public ce qui fait ses trésors, les richesses patrimoniales de Nantes, et notamment celles cachées dans ses réserves, jamais vues, plus vues depuis longtemps ou acquises récemment…
Face aux crises environnementales, sociales et sanitaires actuelles, le Passage Sainte-Croix se veut un lieu de réflexion, de contemplation et d’engagement vis-à-vis des fragilités. "Fragiles dans un monde fragile" met en lumière les forces et les limites des fragilités tout en valorisant ceux qui agissent pour les soutenir.
Dates : Jusqu'au samedi 30 novembre 2024Du samedi 7 décembre 2024 au samedi 8 mars 2025
Photographie
Transbordeuses - Marjorie Gosset
Dans le cadre de la Quinzaine photographique nantaise (QPN), le Passage Sainte-Croix invite Marjorie Gosset, photographe nantaise, à raconter, à travers ses photographies, l’histoire de femmes transbordeuses d’oranges, à l’origine de l’un des premiers mouvements de grève de femmes en France.
L’artiste Nohemí Pérez se concentre sur la cohabitation entre l’être humain et son environnement, mettant en lumière une friction constante entre homme et nature, une relation de conflits et de tensions autour des notions de pouvoir, d’exploitation et de richesses.
Joris Valenzuela nourrit sa pratique d’observations de paysages urbains familiers, dont son quartier à Montreuil. Il explore la fragilité du travail de mémoire d’une société et de la construction de l'identité, et les relations qu’elle entretient avec le territoire.
Ana Vaz est une artiste et cinéaste dont la filmographie revisite et questionne le cinéma en tant qu’art de l’(in)visible et outil capable de transformer la perception de l’humain, élargissant ses liens avec des formes de vie, autres qu’humaines ou spectrales.
Chaque série photographique est une célébration des failles qui façonnent nos existences. Qu’elles soient physiques, émotionnelles, sociales ou symboliques, elles sont le fil conducteur de cette visite.
Vernissage : jeudi 10 octobre 2024 à partir de 19h.
Dans l’œuvre du photographe suisse Matthieu Gafsou, les corps sont là, fixes et poignants, imposant leur absence. Car les corps que photographie Matthieu assument l’image, ils la revendiquent, ils crient l’instant photographique en nous regardant droit dans les yeux...
Aujourd’hui, l’IA vient bouleverser cette capacité à créer de l’illusion. C’est une source d’inquiétude mais aussi une motivation pour les photographes, une nouvelle terra incognita qu’il faut explorer.