Comment faire un top des planches apéros de Nantes sans citer le 17.45, le premier restaurant 100% spécialisé dans le domaine. Le concept est simple, c’est à vous de composer votre planche avec les produits que vous aimez en cochant des éléments dans une liste d’une quarantaine d’ingrédients. Les fromages sont incroyables, petit point supplémentaire pour la traditionnelle tête de moine et, évidemment, la mozzarella di bufala à la truffe noire. Un régal pour les amoureux de bons fromages comme nous. Côté charcuterie, les amateurs de saucissons vont être servis. Mention spéciale pour celui à la noisette, original et craquant. Pour les plus sages, il est possible de se lancer les yeux fermés dans les rillettes. Valeur sûre de notre gastronomie française, elles sont parfaitement représentées chez 17.45 !
Devant un concert de rock ou de musette, les anciens initient les curieux à un sport 100% de chez nous, apparu à partir du milieu du XIXe siècle dans les quartiers populaires de la ville. Aux P’tits joueurs, la boule nantaise trouve une nouvelle jeunesse. Comme dans les meilleurs pubs d’Irlande, les générations se mélangent.
Les geeks, dit-on, ne sortent jamais de chez eux. Grâce au joli succès d’une opération de crowdfunding, le Game Over a démontré qu’ils sont aux rendez-vous si on leur propose l’endroit idoine. À l’emplacement du légendaire café-concert Le Violon Dingue, la jeunesse nantaise s’affronte désormais aux jeux vidéo et se déguise en Dark Vador ou en Princesse Zelda. Ce bistrot singulier s’est affirmé depuis 2013 comme un lieu culturel et festif permettant aux gamers de vivre leur passion à leur manière, loin des préjugés.
Le nouvel établissement des anciens patrons de L’Hurluberlu.
Pourquoi y aller ?
En rejoignant le cœur du Bouffay, les deux (jeunes) patrons n’ont rien perdu de leur bonne humeur. Ce bar brasserie fait évidemment dans le concert et la soirée mix, mais il propose une formule déjeuner dont on saluera le rapport qualité/prix. En plus du Burger Machin, on peut compter sur un plat du jour généreux que l’on commandera les yeux fermés.
C’est quoi ? Le troquet presque mitoyen du Cinématographe.
Pourquoi y aller ? Pour son baby-foot. Plus sérieusement, et ce même si ce dernier point n’est pas négligeable, le Café du Cinéma a su en quelques mois devenir une place forte de la culture bar nantaise. On y file après le travail. On en part difficilement.
Les plus vieux Nantais ont toujours connu un bistrot, ici, au carrefour de la Haluchère face à l’usine des Batignolles. Sobrement, le café s’appelle aujourd’hui La Beaujoire. A défaut d’être l’antre des Canaris, c’est le paradis du cheval, où Andel peut expliquer à Jean-René que Jolly Jumper va créer la surprise parce que le terrain lui est favorable. La récente légalisation des sites de paris hippiques en ligne n’a pas vidé l’endroit. Les copains, les apéros, les conseils glissés à l’oreille, les débats virils au sujet de l’outsider et les bonnes tranches de rigolade, c’est tout de même plus sympa qu’Internet.