C’est quoi ?
L’adresse incontournable du tout Nantes bien élevé. Lorsqu’on regarde l’état de la banne, on se doute bien que Le Flesselles n’a pas ouvert hier. On y mange le midi. On y donne des rendez-vous. On s’y retrouve en début de soirée.
Pourquoi y aller ?
Parce que l’établissement ouvre à l’aube ou presque. On y va aussi pour la qualité de la carte des vins dans laquelle on trouve évidemment du Muscadet.
C’est quoi ? Le troquet presque mitoyen du Cinématographe.
Pourquoi y aller ? Pour son baby-foot. Plus sérieusement, et ce même si ce dernier point n’est pas négligeable, le Café du Cinéma a su en quelques mois devenir une place forte de la culture bar nantaise. On y file après le travail. On en part difficilement.
C’est quoi ? Le café du retour du marché.
Pourquoi y aller ? Coincée entre un vendeur de nems et un vendeur de pizzas quatre fromages, La Trinquette affiche souvent complet. Le midi (on y mange vite et bien) comme le soir. Aujourd’hui, après avoir établi sa réputation à l’heure de la pause déjeuner, La Trinquette vise le public du soir et pousse toujours un peu plus tard son heure de fermeture.
Ici, on est dans l’ancien LuluRouget. Depuis le départ du chef pour l’île de Nantes, à deux pas de Stereolux, l’adresse est devenue un coffee shop prisé. On s’y presse toute la journée à deux pas du cours des 50 Otages et des Galeries Lafayette. Alors Carrot cake ou pavlova prune châtaigne ? Gâteau pistache-rose ou choco-caramel ? Banana Bread ou crumble pomme-coing ? Short bread millionnaire ou cookie ? Vous l’aurez compris le choix est large et cornélien, ce qui donne l’occasion de revenir. D’autant plus que les parts sont généreuses. Pause salée à midi autour de veloutés, quiches, pancakes saumon ou feta, cannelloni ou œufs brouillés. Bien sûr, tout est fait maison et, là aussi, avec amour.
Le quartier Talensac a pris un sacré coup de jeune. Sur les tablées de Pioche, les demis d’IPA se marient avec les jeux traditionnels. Dans les salles attenantes, différents défis sont à relever en équipe : vous êtes encerclés par une centaine de cibles et vous devez vous coordonner pour en désactiver le maximum, ou vous avez cinq minutes pour vous déguiser afin de reproduire une improbable photo de famille. Après le marché ou après le boulot, des hipsters s’installent sur les bancs à côté des mamies et des enfants. Les uns se concentrent sur leur jeu de stratégie, les autres se contentent de trinquer et de refaire le monde.
Titre d'un célèbre film de Melville. Ce bistrot chargé d'histoire : tout son mobilier date des années 50 à 70. Programmation rock ! Un large choix de bière locale et artisanale. Avec terrasse !
Depuis 2005, James offre une scène aux artistes. Le “caf conc’” du Bouffay brille par son hétéroclisme, voyageant du metal à la musique classique en passant par la chanson française et les musiques du monde. Les joyeux piliers du comptoir ne perturbent pas ceux qui profitent tranquillement de la prestation du groupe dans la salle du fond. La programmation est définie pendant l’été et James est déjà complet jusqu’à fin juin ! Une belle success story.
Les plus vieux Nantais ont toujours connu un bistrot, ici, au carrefour de la Haluchère face à l’usine des Batignolles. Sobrement, le café s’appelle aujourd’hui La Beaujoire. A défaut d’être l’antre des Canaris, c’est le paradis du cheval, où Andel peut expliquer à Jean-René que Jolly Jumper va créer la surprise parce que le terrain lui est favorable. La récente légalisation des sites de paris hippiques en ligne n’a pas vidé l’endroit. Les copains, les apéros, les conseils glissés à l’oreille, les débats virils au sujet de l’outsider et les bonnes tranches de rigolade, c’est tout de même plus sympa qu’Internet.
