Sculpture
Bernard Dejonghe - Fusions...
Bernard Dejonghe nous fait découvrir ses œuvres en céramique et en verre, mais également ses sources d’inspiration, les gestes qu’il répète et les techniques sophistiquées qu’il met en œuvre dans son atelier.
Dates :
- Du samedi 8 avril 2023 au dimanche 1 octobre 2023
Horaires :
- Dimanche : 14:00 - 18:00
- Mardi : 10:30 - 13:00
- Mardi : 14:00 - 18:00
- Mercredi : 10:30 - 13:00
- Mercredi : 14:00 - 18:00
- Jeudi : 10:30 - 13:00
- Dimanche : 10:30 - 13:00
- Vendredi : 10:30 - 13:00
- Vendredi : 14:00 - 18:00
- Samedi : 10:30 - 13:00
- Samedi : 14:00 - 18:00
Lieu :
Domaine départemental de la Garenne Lemot, route de Poitiers
44190 Gétigné
44190 Gétigné
Prix :
Gratuit
L'avis de la rédaction
De terre, de verre et de feu
Les sculptures de Bernard Dejonghe naissent d’un long processus mettant en jeu, le geste, la terre, l’émail, le verre, le feu. Son travail ressemble à celui de l’alchimiste qui cherche, transforme, cristallise, transmute. Ses grès sont tels des stèles du néolithique, des météorites, des carapaces lourdes et silencieuses. Ses pièces en verre sont d’une transparence, d’une pureté et d’une limpidité radicales, comme retenues par une écorce cristalline. Sourde, massive, chacune de ses sculptures résonne avec un monde lointain, profond qui porte à la contemplation.Christophe Cesbron
L'article
Du noir du grès à la transparence du verre
C’est Bernard Dejonghe qui succède à Eva Jospin, à La Garenne Lemot. Une exposition passionnante et habitée, à découvrir tout l’été.
Les sculptures de Bernard Dejonghe semblent venir de très loin, d’un temps très profond, d’un espace minéral dense. Elles ont une présence sourde, massive, puissante et sensuelle. Sculpteur, céramiste, verrier, Dejonghe a la maîtrise du feu, de la fusion, de la cristalisation. Il modèle, moule, fond les matières pour créer par leur refroidissement et leur solidification des formes, des nappages de couleurs, des transparences… Ses grès sont tels des stèles, des météorites, des carapaces, lourdes, primales, évidentes. Ses épaisses formes en verre sont d’une transparence étonnante, comme retenue dans une écorce cristaline : « Je fabrique du vide – dit-il –, du vide massif. » Chaque forme est comme une lettre d’un alphabet oublié, un alphabet surgi du fond d’un monde en fusion, d’un four universel. Christophe Cesbron
Crédit photos : © Wik