Gisèle Halimi, une farouche liberté
S’appuyant sur le livre d’entretiens menés par la journaliste Annick Cojean, Une farouche liberté, ce spectacle dresse un portrait sensible de la célèbre avocate Gisèle Halimi, depuis les rebellions de son enfance tunisienne jusqu’à ses combats politiques du début des années 80.
- Samedi 11 janvier 2025 à 20h30
L'avis de la rédaction
Liberté, j’écris ton nom
Une farouche liberté, c’est le titre qu’a donné Annick Cojean au livre d’entretiens qu’elle a eus avec Gisèle Halimi. Le livre paraît en 2020, année de la disparition de la célèbre avocate. C’est de sa vie et de ses combats dont nous parlent, sur scène, Marie-Christine Barrault et Hinda Abdelaoui. Gisèle Halimi a profondément marqué la vie politique et sociale du siècle dernier. En 1971 (4 ans avant la loi Veil), elle signe le “manifeste des 343”. 343 comme autant de “salopes” qui déclarent avoir avorté et réclament l’accès aux moyens de contraception et le recours à l’avortement. Autant de combats qui nous semblent remonter à la nuit des temps et autant de droits qui nous semblent naturels. Pourtant, ici et là, ces libertés sont remises en cause. C’est dire l’intérêt de faire entendre cette voix forte. Comme un appel à rester éveillé.e.
Vincent Braud
Crédit photos : Gisèle Halimi © Richard Dumas. Agence VU’