Roses
Après plusieurs passages au lieu unique, Nathalie Béasse – qui façonne des formes scéniques à la fois dynamiques et atypiques, organiques et plastiques – revient avec Roses, une création qui se base sur un classique du répertoire : le Richard III de Shakespeare.
- Mardi 14 octobre 2014 à 20h30
- Mercredi 15 octobre 2014 à 20h30
- Jeudi 16 octobre 2014 à 20h30
L'interview
Avec Roses, variation autour du Richard III de Sahkespeare créée au Théâtre de Saint-Nazaire, Nathalie Béasse, qui se présente comme “metteur en scène et scénographe” s’invite pour la première fois dans le répertoire classique.
Pourquoi cette incursion dans le répertoire classique ?
Je continue mon travail de recherche sur l’écriture du plateau. J’ai commencé à travailler autour du corps et là, j’avais envie d’une énième matière à triturer : la matière texte.
Richard III s’est-il imposé d’emblée ?
Il me suit depuis longtemps. Shakespeare aussi ! J’avais envie d’approfondir la thématique du pouvoir, de la fratrie, de la famille et d’un groupe plus que d’une figure. Roses, ce n’est pas Richard III, mais un travail autour de Richard III.
En parlant d’une énième matière à triturer, vous détachez-vous du poids que peut représenter Shakespeare ?
Un petit peu, oui. Je prends ça comme un nouveau défi à relever. Le mot et le verbe sont compliqués. Même si je garde la dramaturgie, l’écriture et le texte, j’ai l’impression de figer l’imaginaire de la pièce. Je fais des focus sur des morceaux de textes qui me touchent.
Vous avez choisi ces focus sans aucun scrupule ?
Oui. Cela est peut-être lié à mon parcours. Je ne viens pas du théâtre, mais des arts plastiques. Je me sens assez libre d’amener Shakespeare dans mon univers.
propos recueillis par Arnaud Bénureau