Von Pariahs + Miët (Release Party)
Après 3 ans de silence, les Von Pariahs viendront célébrer leur troisième album où leur post-cold-rock est toujours aussi racé et puissant, et la jeune nantaise Miët baptisera un premier album où seule, armée de sa basse et de ses échantillonneurs, elle magnifie une noise tendue et fracturée. Support your local bands !
- Vendredi 18 octobre 2019 Ã 20h30
L'interview
Von Pariahs sort Radiodurans son troisième album le 18 octobre. Le même soir, le groupe enflammera la scène du Stereolux pour une release party qui s’annonce incendiaire. Une double occasion pour rencontrer Théo Radière, guitariste du groupe nantais le plus chaud du moment.
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Quelle nouvelle direction pour Radiodurans ?
Notre côté fan-de-pop-song-à -l’anglaise est toujours présent, nous ne sommes pas le groupe le plus expérimental du monde, c’est clair. Mais nous tentons de nous affranchir encore plus des codes de la grande famille du rock auquel nous appartenons. Nous avons exploré de nouveaux rythmes, des structures plus complexes, des mélodies plus recherchées. En ce sens, Radiodurans est notre album le plus osé.
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Radiodurans nous propose-t-il un voyage musical ?
Tous nos disques ont été envisagés ainsi, avec la volonté d’une tension permanente. On a toujours imaginé la tracklist ainsi avec un premier morceau qui prend l’auditeur et on l’emmène jusqu’au dernier sans le lâcher. Radiodurans est aussi notre album le plus cinématographique.
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Vous avez pris Eric Pasquereau (Papier Tigre, Patriotic Sunday) comme réalisateur. Vous aviez besoin d’un regard extérieur ?
Oui, nous avons ressenti le besoin de travailler comme on ne l’avait jamais fait. Nous sommes allés chercher Eric Pasquereau et il nous a apporté sa propre vision du groupe mais aussi son expérience. Pendant deux ans, il a travaillé avec nous, il était un membre de Von Pariahs à part entière. Et si le groupe a évolué énormément avec ce disque, c’est aussi grâce à lui.
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Jouer à Nantes, c’est une date à part ?
C’est toujours particulier de jouer là où l’on a construit sa vie. On va jouer devant un parterre de personnes que l’on connaît, qui ont des avis que l’on respecte. Recevoir un bon accueil localement, c’est pour nous primordial : réussir un concert « à la maison », exister dans notre ville, c’est 99 % de notre objectif qui sera atteint.Â
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Doit-on s’attendre à des surprises ?
Nous réfléchissons depuis plusieurs mois à une scénographie. Nous avons déjà donné un avant-goût du fruit de ce travail au festival « Wine Nat one heat » en mai. Mais même ceux qui y étaient présents risquent d’être surpris : cette date du 18 octobre sera un concert de Von Pariahs comme on n’en a jamais vu auparavant.
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Propos recueillis par Denis Zorgniotti
Crédit photos : © Brice Michea