Intra Muros - 2023/24

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Comment définir le style d’Alexis Michalik auteur ?
J’essaie de faire du théâtre populaire et exigeant dans la lignée de mes maîtres et modèles (Mnouchkine, Brook, Savary pour la mise en scène) et Shakespeare, Goldoni ou Mouawad en auteurs. J’y injecte des influences de films, séries, BD… de beaucoup de choses qui viennent de la culture populaire.
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Comment présentez-vous Intra-Muros ?
Intra Muros est une pièce qui parle de la prison et pas seulement. Elle parle de nos propres barrières et de ce qui fait qu’on cherche perpétuellement notre liberté. C’est une pièce qui va confronter un metteur en scène, une assistante-sociale, une actrice et deux détenus. Ils vont tous apprendre beaucoup des autres mais aussi sur eux-mêmes. C’est une pièce qui fait rire mais émeut aussi beaucoup.
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En quoi cette pièce est-elle différente des précédentes ?
C’est ma première pièce contemporaine. Avant ça, Edmond, Le Porteur d’Histoire, le Cercle des Illusionnistes étaient plutôt axées sur le 19^e siècle. C’est aussi une pièce vraiment née d’une expérience personnelle puisque je suis allé rencontrer des détenus dans une centrale. C’était la première fois que je mettais les pieds en prison. Tout ce que j’ai vécu ce jour-là (l’arrivée en prison, les décors, le ressenti, la discussion que j’ai eue avec ces détenus), tout ce moment – qui a duré en tout et pour tout environ deux heures – a directement inspiré le départ de cette pièce. Le reste, c’est de la fiction mais c’est une pièce qui, une fois n’est pas coutume, est née de quelque chose que j’ai vraiment vécu.
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Est-ce que cette deuxième production pour le Théâtre 100 Noms en annonce d’autres ?
Je suis toujours ravi de revenir à Nantes pour présenter un spectacle. J’y suis venu plusieurs fois en tournée. Également pour présenter des films. C’est le deuxième spectacle qu’on monte au Théâtre 100 Noms après Le Porteur d’Histoire. C’est donc la continuation d’une belle aventure et j’espère que ça sera le deuxième d’une longue série. En tout cas, si le public est au rendez-vous.
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Interview réalisée par Patrick Thibault
Crédit photos : DR