Le meilleur des Heures d'été
Heures universelles
15 ans déjà et toujours cette même ouverture sur le monde et à tous les types de public. Avec Aux heures d’été, c’est reparti pour six semaines de concerts, lectures, spectacles comme autant d’explorations plurielles.
Concerts le mardi et le jeudi, spectacles pour enfant et ciné en plein air le mercredi, lecture publique le vendredi. Aux heures d’été est un festival réglé comme du papier à musique, et c’est d’abord pour ça qu’on l’aime : après le travail, c’est l’assurance d’une soirée nantaise réussie, de préférence entre amis puisque dans les différents lieux investis (des douves du château aux quartiers), pique-niques et rafraîchissements sont toujours bienvenus.
Et la prog dans tout ça ? Elle mise sur la découverte même si, année après année, certains noms deviennent familiers. Pour cette 15e édition, c’est le cas du magique joueur de kora sénégalais (mais magique et kora est un pléonasme) Ablaye Cissoko (25 juillet) ou de l’entêtant clarinettiste klezmer Yom (18 juillet). Des habitués du festival au même titre que – on prend les paris – Ann O’Aro (30 juillet) dans quelques années... Dans la langue créole, la jeune Réunionnaise chante, murmure et scande un blues maloya à la fois déchirant et inoubliable. Ouverture avec Le Cri du Caire et son slam oriental le 9 juillet, voyage choral avec le Chœur Mikrokosmos (16 juillet), Michel Aumont en clarinette solo (13 août). Et pour finir en fête, Sofiane Saïdi & Mazalda pour un dance-floor rap, le 15 août.