Fermez les yeux, ouvrez la bouche et profitez de toutes les protéines disponibles dans votre assiette ! Surtout si le burger est votre péché mignon… et que vous avez mis de côté l’idée d’un repas classique à la française. Ici, nul besoin de rester deux heures à table avec ses amis, pour passer un bon moment. Les généreux burgers s’affranchissent des codes, à commencer par leur dénomination (B.Lattre, B.Louga, B.Lem, B.Retta, etc.) dans une ambiance de pub anglais (comptoir, box, lumière diffuse, musique).
Lieu : 15 rue Jean-Jacques Rousseau, 44000, Nantes
Restauration rapide
Dubrown Burger Café
Il y a quatre ans, il fallait être audacieux pour s’installer dans une petite rue de Nantes pour ouvrir un café-burger. Pari réussi ! à midi, comme le soir, les quelques tables (mobilier fait sur mesure) de Dubrown sont prises d’assaut. La carte élaborée à partir de pains artisanaux (3 sortes de buns maison), de bœuf, poulet, cochon, saumon de qualité, et de légumes fraîchement cueillis dans des fermes environnantes, fait voisiner burgers classiques et burgers imaginatifs. Veggie : galette de risotto au chèvre, pesto de tomate, aubergine grillée, roquette ; Firebird : poulet délicatement épicé, pickles de concombre, roquette, sauce BBQ, etc. Tout est bon ! Même la playlist !
C'est quoi ? Une bonne adresse de vrai bistro comme on les aime qui anime déjà tout un quartier. Pourquoi y aller ? Près de Saint-Donatien, presque à l'angle de la rue Desaix et la rue du Général Buat, on entre dans une double salle par une petite porte. On sait déjà qu'on cultive ici le sens de l'accueil. C'est un bistrot moderne qui grouille de monde. Car on aime se retrouver ici pour déguster de bons petits plats du jour. Une cuisine familiale, généreuse, mijotée qui n'exclut pas une pointe de créativité, à un prix imabattable. Excellents desserts !
Plaisir d’amour, dit-on, ne dure qu’un moment. Alors que dire de L’instant ? Qu’on y passe, justement, un bon moment, dans une rue, hélas, trop longtemps en manque de bonnes tables. Sylvain Le Bras et son épouse ne manquent pas d’appétit et c’est tant mieux. Après L’instant gourmand, ils proposent, ici, une seconde adresse… gourmande. Accueil chaleureux et service efficace. La carte évolue (bien sûr) avec les saisons. Le menu du soir change tous les mois et celui du midi toutes les semaines, preuve s’il en est que les habitués ont déjà repéré l’adresse. La carte privilégie les produits locaux : carpaccio de St-Jacques et sa julienne de mangue, lieu jaune et son écrasé de topinambours ou filet mignon de sanglier avec ses panais rôtis au beurre noisette… Et des desserts forcément gourmands. Par Toutatis, voilà un “bistrot sans étiquette” qui a de la tenue.
Ça n’est pas un hasard si le Bistro du Cours est devenu un repère pour habitués. Position idéale en centre-ville, avec belle vue sur le cours des 50 Otages. Bar-brasserie avec service en continu toute la journée, du lundi au samedi. Cuisine de type bistrot traditionnel français avec son imbattable formule du jour à midi. À la carte, tartare ou pièce du boucher originale, fish and ships ou burger naoned, souris d’agneau ou filet de daurade sauce yuzu, poulet coco ou risotto de calamars à l’encre de seiche. Si tout est frais et fait maison, les petits plus tiennent à l’esprit du lieu, au rapport qualité prix et à la convivialité. Rose-Marie, Stéphane et leur équipe cultivent le sens de l’accueil et devancent les envies des clients. Le soir, on privilégie tapas et grignotage. Les gourmands craquent à toute heure pour les gaufres ou le sneakers BDC (ganache de chocolat avec cacahuète chouchous caramélisé). Optez pour le BDC, le nom de code des habitués !
Vins sur vingt
Si le BDC cultive la simplicité, il permet à ses clients de faire des folies sans se ruiner. Le fin du fin, c’est quand même de grignoter une terrine avec un très bon verre de vin. En la matière, le BDC a de quoi impressionner. Récompensé par le magazine Terre de vin, il offre une carte de vins pointue : Bordeaux, Bourgogne, Côte du Rhône, Languedoc, Loire ou Sud-Ouest… Pas moins d’une centaine de références avec, à chaque fois, des notes de dégustation nez et bouche. Alors, assiette du terroir ou fromagère avec un verre de Saint-Julien ou Saint-Émilion, à moins que vous n’optiez pour le Gevrey-Chambertin. Et pour couronner le tout, 12 références pour réconcilier les Nantais avec le Muscadet.
C'est quoi ? Le restaurant que Loïc Pasquet a ouvert au fond de son épicerie Saveurs de l'aventure, immanquable près du marché de La Baule. Pourquoi y aller ? Ici, au milieu de l'épicerie, on compose une cuisine du marché sous vos yeux. On s'y retrouve un peu comme à la maison, c'est un restaurant de copains. Tout en générosité, Loïc a su fidéliser une clientèle d'habitués qui aiment se retrouver autour d'un plat où l'on décline allègrement les épices que vous pourrez même rapporter chez vous. Un bon plan loin de l'agitation de l'avenue de Gaulle et du remblai.
C'est quoi ? Une nouvelle brasserie aux salles multiples qui ont pour partie investi les geoles de l'ancienne prison du Bouffay. Pourquoi y aller ? Ouvert par les ex-patrons du Philadelphie rue Frankin, ce restaurant devrait vite faire le buzz. À la fois chic, design et cosy, l'espace est vraiment magnifique avec ses différentes ambiances. On a un faible pour les salles du fond ou les caves voutées du sous-sol, privatisables pour de petits groupe. Carte de brasserie avec un vrai penchant pour la viande rouge. On a testé et adopté le burger au curé nantais. Belle sélection de vins.
Une vision marketing d’une enseigne parisienne du 9e arrondissement qui a fait le buzz et des petits (ou plutôt des franchises) un peu partout ! Le concept du burger à la sauce Frenchy reste le même (fromage au lait cru, viande d’origine française, pains artisanaux, sauces et frites maison…) mais chaque adresse se doit d’honorer sa région avec un burger intégrant des spécialités locales. À Nantes, ce sera donc le Brieuc (au Curé Nantais sur une fondue de poireaux). Un lieu sans attrait en ce qui concerne le décor (table en bois brut, comptoir assez haut, portes grandes ouvertes même en hiver !) mais on s’en tire avec d’aimables « hamburgés »… à emporter.
On ripaille sec dans cette adresse du vignoble reprise par un chef gouailleur, créateur du Monte Cristo (Vertou), qui poursuit sa route sans perdre de vue ses fondamentaux. Des petits vins choisis au verre, à la ficelle ou en bouteille accompagnent une solide cuisine familiale bien troussée, comme ce sauté de porc Lisbonne (sauce tomate au chorizo justement condimentée) et son gratin de pâtes. En cuisine, Madame se consacre aux innombrables entrées maison du buffet (bulots, crevettes, choux, carottes, œufs mayo, céleri rémoulade, charcuterie, terrines de viande et de poisson…) et aux desserts à se rouler par terre ! Tandis que Monsieur s’occupe de tous les plats chauds. Le tout à des prix modiques. Embouteillage au comptoir, atmosphère conviviale et accueil chaleureux garanti. Une pépite à découvrir ! Ouvert le midi du lundi au vendredi (et les jeudis et vendredis soirs).